
Voici 4 articles que nous vous proposons. Ces articles sont en lien avec les thématiques sur lesquelles la Maison de la consommation et de l’environnement et ses associations travaillent (santé-environnement, jardinage au naturel, alimentation, information du consommateur…). Ils ont pour thèmes :
– le dépannage à domicile
– économiser l’eau au jardin
– la fin des frais d’itinérance
– le nouveau livret « bien démarrer mon jardin au naturel »
Serrurier, vitrier, plombier… un devis obligatoire avant tout dépannage, même urgent !

2 600 € pour une serrure bloquée, 1 200 € pour une vitre cassée, 800 € pour une banale fuite d’eau… les exemples d’abus ne manquent pas dans le secteur du dépannage à domicile. Selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), l’absence de devis ou de contrat est une des raisons les plus courantes de dépôt de plainte.
Depuis le 1er avril 2017, avant toute intervention, tous les professionnels du dépannage à domicile doivent remettre au consommateur un document détaillant leur taux horaire de main-d’œuvre, les modalités de décompte du temps estimé, les prix des prestations forfaitaires, le montant de leur frais de déplacement et le coût du devis si celui-ci est payant. Toutes ces informations doivent aussi être accessibles sur leur site Internet ainsi que dans leurs locaux.
En cas de réparations urgentes, le professionnel doit se limiter aux travaux essentiels et ne pas profiter de la situation pour vendre au consommateur d’autres prestations à prix d’or. S’il veut remplacer le ballon d’eau chaude après une simple fuite, par exemple, le consommateur est protégé par la loi sur le démarchage à domicile et dispose de 14 jours de délai de rétractation.
Quelles que soient les circonstances, une facture est obligatoire pour toute prestation d’un montant égal ou supérieur à 25 €. Par ailleurs, le consommateur doit être informé qu’il peut conserver les pièces ou appareils remplacés.
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Economiser l’eau au jardin
Les ressources en eau sont inférieures aux normales saisonnières dans trois des quatre départements bretons (Côtes d’Armor, Ille-et-Vilaine et Morbihan). Des arrêtés préfectoraux ont été pris pour restreindre certains usages comme l’arrosage des pelouses, le nettoyage des façades, toits et voitures. Chacun sait à quel point l’eau douce est une denrée rare ; voici quelques conseils pour économiser l’eau au jardin.
Des pratiques anti-gaspillage
– Un sol qui retient l’eau. La faculté à garder l’eau est due à l’humus présent dans le sol. Un sol sableux, par exemple, laisse filer l’eau en profondeur ; elle devient alors inaccessible pour les cultures. Pour pallier le manque d’humus, effectuez des apports réguliers de compost ou de fumier à la surface de votre sol.
– Un paillage qui évite l’évaporation. Outre sa capacité à limiter la pousse des herbes indésirables, le paillis va protéger le sol des rayons du soleil et limiter ainsi l’évaporation naturelle de l’eau et préserver l’humidité présente.
– Un bon binage vaut deux arrosages ! Le binage est un complément efficace de la pratique du paillage. Binez vos parcelles cultivées le lendemain ou le surlendemain d’une averse (ou d’un arrosage conséquent) afin de préserver l’humidité accumulée.
Arroser au bon moment
– Arroser en plein milieu de l’après-midi est une pure folie, l’évaporation est alors à son maximum. L’arrosage doit se faire le matin ou le soir, le plus tardivement possible.
– L’arrosage manuel permet de ne mouiller que les plantes qui ont besoin d’eau et de décider de la quantité à appliquer. Dirigez l’arroseur vers les racines et non les feuilles, les fleurs ou les tiges. À noter que l’arrosage par système de goutte-à-goutte est plus économe que celui par aspersion, lui-même plus efficace que l’arrosage par inondation.
La récupération des eaux de pluie
Dernier élément pour réduire la consommation d’eau potable, la récupération d’eau de pluie. Un système de collecte et de stockage de l’eau pluviale dans une citerne fournit une eau gratuite pour le jardin. Ce système peut être un simple tonneau sous une descente de gouttière, ou être une installation plus élaborée, avec citerne, pompe et réseau dédié.
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La fin des frais d’itinérance dans l’Union Européenne
Les frais d’itinérance (en anglais roaming) sont les surcoûts que les opérateurs de télécommunications imposent à leurs abonnés lorsqu’ils utilisent leur appareil mobile dans un autre pays de l’Union Européenne. Dès le 15 juin 2017, lorsqu’ils seront en déplacement dans l’UE, les consommateurs (particuliers et entreprises) verront leurs appels et SMS facturés au même tarif que lorsqu’ils se trouvent dans leur pays, mais l’usage d’Internet mobile sera limité.
Toutefois, pour protéger le secteur contre certains abus, tels que l’itinérance permanente, l’accord se cantonne aux déplacements ponctuels. Votre opérateur pourra vous facturer des frais supplémentaires, en vertu d’une « politique d’utilisation raisonnable », c’est-à-dire en cas de dépassement des volumes contractuellement prévus pour l’itinérance.
En tout état de cause, dès que vous passez la frontière, votre opérateur doit vous informer de l’éventuelle « politique d’utilisation raisonnable » applicable et vous envoyer une notification lorsque le volume contractuel en itinérance a été consommé. Cette notification doit préciser les frais supplémentaires qui seront facturés en cas de consommation additionnelle d’appels, de SMS/MMS et de données mobiles.
Et pour les données mobiles ? Comment calculer son quota de data ?
La consommation de données autorisée dans un autre pays de l’Union Européenne sera limitée. Pour connaître l’enveloppe de données utilisables sans surcoût, il faut tenir compte du prix de son forfait. L’équation est la suivante : (prix du forfait/7,7) x 2 = nombre de giga-octets inclus. Par exemple, pour un forfait à 20€ : (20/7,7) x 2 = 5 Go de données à utiliser à l’étranger.
En cas de dépassement, l’opérateur facturera 7,70€ le Go supplémentaire (dégressif dans le temps).
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Guide pratique pour les nouveaux jardiniers : réussir son jardin au naturel en quelques gestes simples !
Danger des pesticides pour la santé et l’environnement, forte production de déchets verts : une chose est sûre, les solutions de jardinage au naturel entrent dans nos jardins. Oui, mais comment ? De nombreux nouveaux habitants (propriétaires ou locataires) se retrouvent face à un nouvel espace à apprivoiser : le jardin. Comment aménager judicieusement ce nouvel espace ? Quels sont les bons choix de végétaux selon la place et le temps disponibles ? Comment organiser, aménager son jardin pour qu’il soit accueillant pour la biodiversité, peu producteur/générateur ? de déchets et exempt de produits chimiques de synthèse ?
Quelques gestes et techniques simples permettent aux jardiniers-ères d’entretenir plus facilement les espaces au naturel. Tout commence dès la conception du jardin.
Pour répondre à ces questions, Eau et Rivières de Bretagne, les Jardiniers Brétiliens et la Maison de la consommation et de l’environnement éditent un nouveau guide pratique qui permet aux jardiniers de concevoir et bien démarrer leur jardin au naturel en quelques gestes simples. Ce livret aide à définir les différents espaces et les aménager. Il s’inscrit dans la lignée de plusieurs guides : Végétalisons nos murs, Votre haie de jardin au naturel ou Ces petits animaux qui aident le jardinier… (disponibles sur les sites www.jardineraunaturel.org/ www.mce-info.org/publications ou auprès de la Mce).
A partir du 1er janvier 2019, les particuliers ne pourront plus ni acheter, ni détenir, ni utiliser de pesticides de synthèse dans leur jardin. Qu’attend-on pour passer au naturel ?
Livret « Mon jardin au naturel, bien démarrer en quelques gestes simples » : disponible sur www.jardineraunaturel.org ou auprès de la Mce – 48 boulevard Magenta – 35 000 Rennes.