Les journées européennes du Patrimoine 2017, ça donne ça à Pouldouran !!
Un marché 
Un concert 
Des conférences 
Des expos 
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Concert
En préambule des journées du patrimoine, samedi 16 septembre, plus d’une trentaine amoureux de musique est venue apprécier le duo des folies en l’église Saint Bergat. Ce duo porte bien son nom tant par la richesse des morceaux choisis que par la justesse des notes sortant de leurs curieux instruments mais si complémentaires. Nathalie Le Gaouyat, à la viole de gambe, et Gwen Tual, à la guitare baroque, ont osé mélangé des morceaux de Marin Marais avec des harmonies flamencas pourtant tellement éloignés dans le style et dans le temps. Regard entre les deux musiciens donnant le top et les premières notes invitent le public au voyage partant du baroque jusqu’en Espagne … le public charmé, se laisse bercer à travers des musiques anciennes rythmées par des chauds airs de flamenco frôlant parfois le blues.
Puis le dimanche, place aux conférences, aux visites, aux expos, aux démos, au marché d’artisans et de producteurs …
Le collectif créé pour l’occasion entre la commune et ses deux associations » Les Amis de Pouldouran » et » Skol ar C’hleuzipù » a proposé pour la toute 1ère fois un marché d’artisans et de producteurs locaux.
Installations ….
Malgré le temps maussade annoncé, le collectif a tenu son pari et à voir le soleil tout au long de la journée, il faut croire que ce village est béni des dieux ! Bon nombre d’artisans et de producteurs y ont cru aussi et se sont retrouvés sur la place et aux alentours.
les premiers rayons de soleil s’aperçoivent et ça donne ça !
Que ce soit les dentellières et la tisserande, le boulanger ou encore Ti Badern (pommes de toulines), tous ont produit un véritable spectacle en exerçant leur talent.
Sans oublier les producteurs locaux avec toutes leurs saveurs … côté cosmétique avec les herbes vagabondes de Magaly, les escargots du Trégor avec Béatrice, les fromages de chèvre de Morgane, les poissons fumés de Jean-Marc et Alexandre, Ginette et Maryline avec leurs légumes bio. 
L’esthétique était aussi au rendez-vous avec les savons de Jadis d’Emmanuelle et les décos de Françoise Le Bouder et de Gaëlle sans oublier les bijoux de Janik, les tableaux de Catherine et les fenêtres à l’ancienne de Sandrine.
La petite place avait un réel air de fête avec en plus une ambiance musicale » à l’ancienne » donnée par les gramophones de Pascal. Les organisateurs estiment le passage de 400 visiteurs la journée.
Le rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine !
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Cette année, le collectif créé pour l’occasion des journées du patrimoine avait opté pour une conférence dont le thème était « La seigneurie de Pouldouran ». Cette famille est attestée dès 1540. Un aveu très détaillé, de Catherine de Pouldouran mariée avec François Loz, a permis au public venu nombreux, toute la journée, d’accompagner Catherine dans son manoir, ses métairies, son église, son moulin, son colombier et d’énumérer tous ses autres droits. A suivi le « Tro Pouldouran » qui a permis de faire des haltes dans les 6 maisons qui, successivement, ont servi d’école de 1813 à aujourd’hui. Mais aussi de découvrir l’histoire du Rojou qui a fait l’objet d’une fondation par Françoise Loz, petite-fille de Catherine, » au moulin Rolland où se passait le teillage du lin » précise la petite-fille du teilleur Janine Laudren, puis au bas du bourg où se situait le 1er manoir de la famille de Pouldouran, au très ancien manoir de Kerduaut, et retour par le quai des goémoniers où l’ancien port goémonier a été évoqué. Les talus murs et les magnifiques barrières ont pu être également admirés. Tout au long de la journée, Anne, Odile et Eugène, ont permis aux visiteurs de visiter l’église Saint Bergat qui dévoile aussi bien des trésors tels que son baptistère (XIIIe s) ou la pierre d’autel, découverte en 1993, à l’intérieur du maître autel. Encore un peu d’histoire également à la Maison des Talus où l’on pouvait s’amuser à reconnaître une douzaine de générations de Pouldouranaises, de mère en fille.
Animateurs : Monique Palud, Janine Laudren et Eric Poullouin
Sans oublier, les cloches du Trégor avec Franck Ollivier, pti gars du pays comme il aime le dire. Pouldourannais de souche, il est passionné de cloches et, ça se sent … il transmet avec fougue la passion de son métier… tout un art … L’art campanaire … donnant le métier campaniste, appelé jusqu’en 1995 » clochard « . D’un ton hyper professionnel mais avec des mots simples, il a entraîné son public à mieux connaître l’importance de ces cloches du Trégor que l’on connait si bien tant par son côté sonorité que son côté patrimonial.
